Vous voulez vous sentir protégé dans votre camping-car, maison, appartement ou magasin… c’est tout à fait légitime. Si vous envisagez la pratique d’un art martial, sachez qu’il existe différentes catégories d’armes d’autodéfense. Certaines sont propres à un sport en particulier, d’autres peuvent être utilisées dans plusieurs disciplines. Chaque arme possède ses caractéristiques techniques, ses limites et ses points forts.
Le poing Américain
Le poing américain est une pièce de métal dans laquelle le porteur passe ses doigts. Si les poings américains sont illégaux dans la plupart des États, ils sont particulièrement populaires dans les arts martiaux et les sports de combat, où ils sont portés ou tenus dans la main pour augmenter la puissance des coups de poing et des frappes. Le poing est retenu par l’ensemble des doigts. Il englobe toutes vos phalanges et rend difficile toute tentative de désarmement. Il permet lors de la frappe de concentrer votre force d’impact sur une zone de contact plus petite, augmentant ainsi la puissance de votre coup. Le poing américain protège également vos mains et articulations lors des coups. Son utilisation requiert une certaine forme physique et une réelle maîtrise du combat à mains nues afin d’être réellement efficace.
Les armes blanches
Cette catégorie regroupe :
- les couteaux à lame jaillissante ;
- les couteaux pliants et en général tous les couteaux dont la longueur de la lame dépasse 9 cm ;
- les couteaux dont la lame a plus d’un tranchant ;
- les stylets ;
- les poignards ;
- les dards ;
- les baïonnettes ;
- les épées ;
- les sabres :
- le couteau papillon et étoiles à lancer.
Si le sabre, l’épée et le fleuret sont utilisés pour l’escrime, les armes blanches en général constituent des armes illégales pour lesquelles aucune autorisation de port ne peut être délivrée par le ministère de la Justice. Le port d’une arme blanche est strictement interdit et est puni par une amende et/ou une peine de prison. Pour les entrainements de krav maga, on utilise les couteaux en plastique, en métal (aluminium, parfois coloré), en mousse.
Le tonfa
C’est l’arme traditionnelle de l’art martial chinois et japonais. Il se compose d’une poignée (tsuka), 12 cm de long et un corps (Yoka), dont la longueur varie de 50 à environ 60 cm. Également appelé tunkuwa, c’est tout simplement une sorte de matraque avec un manche perpendiculaire qui facilite la prise en main. Le tonfa est le plus souvent en polymère ou en bois. Il permet non seulement d’attaquer, mais également de parer des coups.
Le Nunchaku
Le nunchaku a vu le jour en parallèle avec l’émergence de la pratique du karaté. Le nunchaku a été énormément vu dans les films de Kung Fu, notamment ceux du célèbre Bruce Lee où l’instrument a été mis à l’honneur et manipulé dans des démonstrations de combat. Le nunchaku est composé de deux bâtons de bois d’une longueur de 30 à 35 cm et qui sont reliés soit par une corde, soit par une chaine. Il sert à attaquer l’ennemi ou encore à le bloquer si ce n’est de le blesser suite à une puissante lancée. Le nunchaku entre les mains d’un pratiquant expérimenté est d’une efficacité redoutable, qu’il soit utilisé à distance ou de manière rapprochée de l’assaillant.
Le Katana
Le Katana est le symbole type du Samouraï. Il s’agit d’un sabre long de forme courbe à un seul tranchant. Sa longueur minimale est de 60 cm ; il peut varier selon les périodes et techniques martiales. Le Katana se manie à deux mains, mais certaines techniques comme celle à deux sabres de Miyamoto Musashi ou la technique impliquant l’utilisation du fourreau supposent le maniement à une main. Le poids d’un Katana standard varie de 800 à 1300 grammes.
Le Jô
Conçu par l’escrimeur Muso Gonnosuke, le Jô ou bâton moyen est une arme traditionnelle japonaise en bois d’une longueur de 4 à 5 Shaku (environ 128 cm) et d’un diamètre de 2,6 centimètres environ. Les modèles avec des diamètres de 27 ou 30 mm sont surtout conçus pour le travail sur le Tanren (renforcement physique), qui peut être important dans certaines écoles d’Aïkido. Le modèle en 27 mm est très solide, et s’avère être un excellent Jo pour une pratique avec des chocs violents. Il est utilisé en Aïkido (Aiki -jo), en Jodo ou en Jo-jutsu. Ces derniers sont des arts du maniement du Jô face à un adversaire armé d’un sabre.